Margot MONROSTY – Psychomotricienne

La psychomotricienne observe, analyse, évalue le tonus, la motricité globales et fines, les représentations du corps, les représentations de spatio-temporelle, la latéralité , le gestion et le rapport aux émotions , la sensorialité. A la suite de ses observations et bilan il peut être proposer des séances de rééducation/thérapeutique pour accompagner las personnes dans les difficultés qu ‘elle rencontre.

Le psychomotricien peut intervenir à tout âge de la vie, de la petite enfance au grand âge. Les motifs de consultation varient selon les besoins et les périodes de développement. Les consultations sont effectuées sous ordonnances médicales.

Chez l’enfant, le suivi psychomoteur peut concerner tout enfant dont les parents s’interrogent sur :

• son retard de développement lié aux acquisitions motrices, à la propreté ou à l’autonomie,
• des difficultés d’apprentissage,
• des troubles tonico-émotionnels (instabilité, agitation, ou au contraire passivité, lenteur),
• des signes de stress ou de dépression,
• des difficultés d’adaptation à l’environnement humain,
• des problèmes de repérage dans l’espace et le temps,
• des maladresses ou difficultés motrices, fines ou globales (habillage, alimentation, écriture),
• des difficultés liées à son comportement.

Prendre contact avec un psychomotricien permet souvent de faire le point, de prendre du recul et d’envisager des solutions adaptées. Plus un enfant est jeune, plus ses capacités d’évolution et d’adaptation sont importantes : une intervention précoce peut donc être très bénéfique.

Chez l’adulte : La psychomotricité peut accompagner les adultes confrontés à des difficultés :

• d’adaptation à leur environnement personnel ou professionnel,
• des troubles émotionnels (stress, anxiété, dépression),
• des problèmes de repérage spatial ou temporel,
• des difficultés dans les gestes du quotidien ou la coordination.

Chez la personne âgée :

• L’accompagnement psychomoteur aide à :
  préserver l’autonomie,
• maintenir les repères dans l’espace et le temps,
• prévenir les chutes,
• soutenir la relation à soi et aux autres dans les situations de démence ou de perte cognitive.